Business Angels (18 articles)

Nouveau deal : levée de fonds de 4 000 000 € pour le fabricant de dameuses Aztec, Jaina Capital prend le lead du tour.

24/06/2012 dans Business Angels, Capital Risque, Levée de fonds | Commentaires (0)

AztecOui vous avez bien lu, mon équipe et moi avons opéré une levée de fonds pour une société industrielle. Oui vous avez bien lu, le lead investor du tour est Marc Simoncini avec son fonds Jaina Capital qui jusqu'à présent n'avait jamais investi ailleurs que dans l'internet. 

Cette levée de fonds a été un merveilleux moment. Elle fut d'abord la rencontre avec les fondateurs d'Aztec, Xavier Jean et Frédéric Cuillière, des industriels passionnés par l'innovation. Elle fut ensuite des discutions avec plusieurs fonds d'investissement qui nous ont montré leur volonté d'investir dans l'industrie innovante française. Nous avons été largement sursouscrit dans l'opération, nous avons du décliner plusieurs offres.

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Crise, trouille, levées

29/09/2008 dans Business Angels, Capital Risque, Leveur de fonds, Levée de fonds | Commentaires (0)

La crise financière, kolossale crise, est d’une violence inouïe. Comme d’habitude - je me souviens de fin 1992-1993 et fin 2000-2001 - la bourse envoie des messages trop forts dans tous les sens. On passe d’une forte baisse à la plus folle séance de hausse depuis des années puis à la plus forte séance de baisse depuis pleins d’années. Propagation et trouille dans tous les secteurs ou presque suivront. Une crise, ça dure deux ans, pas moins. Comme celle de 92, comme après 2000. On en a pour deux à trois ans.

PS : dans le private equity, pas de folles séances. On ne peut pas faire un truc un lundi et le contraire le mardi dans le private. C’est comme çà. Tiens, je vois bien de plus en plus de sociétés aller vers le private equity dans l’avenir…

Crise à attendre dans la levée de fonds ? Un peu, beaucoup, pas du tout ? Ce sera surement presque beaucoup en comptant tout le périmètre (si je vous dis que pas mal d’angels, dont ceux du milieu de la finance de marché, seront aux abonnés absents, vous allez me croire ?) mais au final je ne vois pas – dans le périmètre des professionnels du venture soit notre marché chez Aelios – une très forte baisse.
Pourquoi ? Car un VC investit au jour J pour espérer faire une sortie dans plusieurs années, dans 3 à 5 ans. Et dans 3-5 ans, on en sera ou ? Et bien on peut se dire qu’on sera largement sorti de la crise. On peut même se dire que, si ça se passe comme après 93 et 2001, dès 2012 ce sera l’euphorie. Je suis prêt pour faire cette fête, en attendant on va lever et lever et lever…
Et lever :-)

Si vous connaissez des gens qui payent l’ISF, faites leur passer ce message

22/11/2007 dans Business Angels | Commentaires (4)

Le message est « devenez business angel et vous paierez beaucoup moins d’impôts ». En effet, la loi TEPA dit que 75% des investissements faits dans une startup peuvent être déduit de l’ISF. Pour plus de détails, lire cet article du Journal du Net.
Cette loi est vraiment bien car il est possible de voir le nombre de business angels être multiplié par 5 si le message passe bien. De notre côté chez Aelios, nous allons sélectionner un dossier « business angel » prochainement, c’est à dire un dossier correspondant à une petite levée de fonds, on a déjà des idées.

Levées de fonds VCs : les bons dossiers ont souvent déjà des business angels à bord

04/02/2006 dans Business Angels, Levée de fonds | Commentaires (8)

C’est le constat que je fais. Quand un entrepreneur m’appelle et me dit qu’il a fait monter des business angels à bord de son entreprise, j’ai encore plus envie de regarder de près. Les business angels font très bien leur second métier. Vive les business angels.
Levée de fonds - capital risque.

Levée de fonds : l’amorçage reste un problème en France

27/09/2005 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds | Commentaires (16)

Quand je parle d’amorçage, je ne parle pas de sociétés qui n’ont pour actif qu’un business plan, je parle aussi de sociétés qui ont un vrai beau produit et qui commencent à vendre, mais dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas quelques dizaines ou petites centaines de milliers d’euros. Ces sociétés ne sont pas gâtées en France…

Les business angels sont inexistants, ou presque.
Un business angel possède en général une fortune supérieure à 10M€ et, en France, dès qu’une fortune dépasse les 10M€, il est conseillé d’aller se réfugier en Suisse, en Belgique, en Grande-Bretagne ou ailleurs. La France est le seul pays où l’on peut payer plus d’impôts que de revenus… Débile. Au lieu d’avoir trente mille business angels, nous en avons deux mille… Ça m’énerve !
À ce sujet : il paraîtrait qu’une partie de la famille Mitterrand serait en Belgique…

Les FCPI, dont la mission étaient à l’origine de financer les très jeunes pousses, ne le font pas (ou très rarement). Je ne leur jette pas la pierre, au contraire, je les comprends. Du fait de leurs contraintes (dont la durée de vie d’un fonds FCPI), ils ne peuvent pas sereinement investir dans une société dont le but est de faire une sortie longue (plus de 5 ans). Je pense alors que l’on peut dire que 90% des sociétés financées par des FCPI font plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires lors de leur tour de table. On est très très loin de l’amorçage…

Les FCPR, souvent des fonds historiques, font quelquefois de l’amorçage mais pas assez car ils ne sont pas assez nombreux. Il faut faire encore plus.

Je suis leveur de fonds et je veux continuer à faire de l’amorçage. Lorsque je sélectionne un dossier d’amorçage, je sais que je vais travailler comme un fou pendant presque un an et ne presque rien gagner au final car c’est dur, c’est long, pour une toute petite commission de succès qui ne couvre pas les frais. En fait, je deviens alors là une sorte de business angel...
Je continu cependant à faire de l’amorçage car j’y crois (mon dernier dossier était Newscreens), aussi, je suis fier de dire qu’Aelios Finance est probablement le seul leveur de fonds en France qui aime l’amorçage et qui l’aimera toujours.

Voilà, je voulais le dire même si cela ne fait pas avancer le schmilblick.

Aux business angels : J’espère que l’on va vous permettre de revenir en France un jour !
Aux FCPI : j’espère que l’on vous donnera les libertés de faire de l’amorçage !
Aux FCPR : vous n’avez aucune concurrence sur l’amorçage, profitez-en !

Longue vie à Vodeo.tv !

16/09/2005 dans Business Angels, Entreprendre | Commentaires (7)

Dans la famille du contenu numérique, nous avions déjà la musique (iTunes, Virgin, Fnac, AllMusicBox…), le jeu (Boonty), le cinema (MovieSysytem et bientôt Glowria) et aujourd’hui on peut enfin télécharger des documentaires en France grâce à Vodeo.tv.
Bravo à Frédéric Pie, le fondateur de Vodeo et bravo à toute son équipe. Bravo aux business angels qui ont permis à Vodeo d’exister et je dis d’avance bravo aux VCs qui prendront la suite (non, Vodeo n’est pas un client, mais j’aime Vodeo, voilà).
Et bravo pour le cocktail d’hier ;-).
Tiens, je vais à Athènes pour la première fois dans quelques semaines alors je vais regarder ce documentaire. Pratique non ?

Premier tour de table institutionnel et un million d’Euros levés pour Newscreens, l’éditeur de la chaîne de jeux interactifs Cash-TV

24/02/2005 dans Business Angels, Capital Risque, Levée de fonds | Commentaires (12)

Voivi le communiqué de presse, mon petit commentaire ensuite :

***

Paris (France), le 22 février 2005

La société Newscreens vient de clôturer un premier tour de table institutionnel pour un montant d’un million d’Euros auprès d’investisseurs privés et du fonds Entrepreneur Venture.

Créée en 2003, Newscreens produit et édite des jeux de hasard accessibles par tous les canaux multimédias : télévision interactive, Audiotel, Internet, SMS, Wap, et édite la chaîne CashTV, diffusée sur CanalSatellite sur le canal 228 où elle propose différents jeux gratuits au gameplay de qualité : des loteries, des jeux de grille, des jeux de tirage, des jeux à gains instantanés.

Pour Frédéric Zablocki, associé du fonds de capital-risque Entrepreneur Venture et investisseur chef de file du tour : « Le positionnement de la société, celui du contenu numérique et interactif dans le domaine du jeu, dans un contexte où les débits explosent sur le Web, dans la téléphonie mobile et sur la télévision, a été un élément clé dans notre processus d’investissement ». Alain Beaulac également associé du fonds, ajoute « Newscreens possède un temps d’avance remarquable par rapport à d’autres acteurs dans la fabrication et la maîtrise de diffusion de son contenu à travers les différents canaux multimédias ».

En effet, la plate-forme technologique de Newscreens permet de gérer automatiquement la distribution des gains ou lots aux joueurs.

« Cette levée de capitaux nous permettra de développer encore de nouveaux jeux », précise Philippe Fau, le Président de Newscreens. Il ajoute, « De plus, nous allons maintenant pouvoir servir, en plus de la télévision interactive, les autres marchés qui nous sollicitent comme les radios, la téléphonie mobile et les sites Internet ».

Pour Pascal Mercier, associé d’Aelios Finance, qui a opéré la levée de fonds, « Newscreens se positionne sur un marché, l’interactive gambling, qui atteindra 2,5 milliards d’euros en Europe dans trois ans et où la France sera l’un des deux plus grands marchés. Il restait alors à donner à Newscreens d’avantage de moyens pour son développement ».

Newscreens bénéficie d’une position remarquable sur le marché français dont les caractéristiques devraient se rapprocher rapidement de celles du marché britannique, marché caractérisé par de nombreuses sorties boursières ou industrielles.

***

Newscreen a été un dossier "coup de coeur", beaucoup de travail pour une petite levée, mais que du bonheur. Et encore une fois vive les business angels qui ont permis à ce dossier d'exister.

Dans le cas où vous auriez des questions pour lui, je petit-déjeune avec le Ministre Délégué à la Recherche demain

08/02/2005 dans Business Angels, Capital Risque | Commentaires (20)

Le thème du petit-déjeuner : « RECHERCHE ET INNOVATION : COMMENT DYNAMISER ET DIVERSIFIER LES SOURCES DE FINANCEMENT ». Nous serons une petite dizaine de participants au petit-déj donc j’aurai la chance d’avoir un peu de temps de parole. Parmi les 50 sujets sur lesquels je souhaiterais pouvoir échanger avec le Ministre François d'Aubert, je crois que je vais me concentrer essentiellement les business angels (nous manquons cruellement de business angels en France). Si vous pensez cependant que d’autres sujets sont importants, me le faire savoir : si j'ai du temps, je pourrai peut-être les aborder aussi.

Levée de fonds - J’ai un nouveau concurrent : la BBC !

25/01/2005 dans Business Angels | Commentaires (14)

Merci à RK pour le tuyau.

Le vénérable BBC, organisme d’Etat, a lancé une émission-concours dont le concept est de mettre en relations des entrepreneurs avec des business angels avec un format à la StarAc.
L’émission s’appelle DRAGON’S DEN. Le site Web de l’émission est ici.
Qui souhaiterait ce type d’émission sur le service public français ? Moi, cela pourrait lancer des vocations.

UK

23/01/2005 dans Business Angels | Commentaires (13)

Je suis à Londres demain lundi. Petit rappel : il y a 50 000 business angels en Angleterre, il y en a 10 fois moins en France...

Pour l'entreprenariat, l’ISF est décidément une vaste bêtise

24/10/2004 dans Business Angels | Commentaires (14)

L’ISF a été mis en place par nos politiciens de gauche, par idéologie, mais c’est la droite qui a renforcé ses effets alors que personne n’avait rien demandé (si, c’est Juppé qui a fait coup). L’ISF est, je crois, le seul impôt au monde qui demande à quelqu’un de payer un impôt sur des sommes qui ont déjà été assujetties à l’impôt… Mais, bref, ce n’est pas cela que je dire. Ce que je veux dire est que cet impôt à des répercutions indirectes catastrophiques pour les entrepreneurs.

En recoupant les quelques articles que j’ai lus sur le sujet sur les derniers mois (et, indispensable, voir le blog de Philippe Laferriere), on peut estimer que près de vingt milles personnes fortunées ont fait le choix de quitter la France à cause de l’ISF. Le premier résultat, mais ça tout le monde le sait, est que cet impôt fait perdre de l’argent au budget de la France (ce n’est pas génial ça, un impôt qui vide les caisses de l’Etat ? Il faut le faire non ?). L’autre résultat est que cet impôt est une machine à faire fuir hors de France des milliers de business angels.

En France, on estime que le nombre de business angels est de 5 000 personnes seulement (contre 50 000 en Grande Bretagne) et je fais partie de ceux qui pensent que si l’ISF n’existait pas, ce chiffre doublerait avec ceux qui reviendraient en France et même triplerait avec ceux qui, résidants en France, pourraient investir dans des start-up plutôt que de faire des chèques qui ne rapportent rien au fisc.

15 000 business angels : voilà le but que l’on peut se donner. Ils permettraient de mettre en selle chaque année des centaines d’entreprises prometteuses et permettraient aux fonds de capital-risque ou développement de prendre le relais dans de bonnes conditions.

Au fait, quand on parle en tête à tête du sujet à des politiciens de droite comme de gauche (si, si, même chez ces derniers), ils sont d’accords pour dire que l’ISF n’est pas un truc très malin. Mais devant les micros, à part Sarkozy et quelques rares autres, c’est langue de bois ou idéologie à deux euro-balles. Quel gâchis.

Appel aux business angels ou à ceux qui souhaitent le devenir

21/10/2004 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds | Commentaires (21)

J'explique pourquoi je lance ce message : mes associés et moi rencontrons plein d’entrepreneurs à la recherche de financement d’amorçage pour de très beaux projets. Très beaux projets, je le répète, et c’est pour cela que nous prenons un temps fou à les recevoir et à étudier ce qui doit être fait pour que ces histoires se lancent.
Les dossiers dont je parle reherchent des petits investissements, quelques centaines de milliers d’euros max soit trop peu pour la grande majorité des fonds d’investissement institutionnels. En même temps, notre base de business angels est large mais pas assez large pour industrialiser des processus de recherche de capitaux et de syndication des tours de table. Nous trouvons que c’est vraiment dommage et nous ne pouvons alors pas sélectionner plus de trois ou quatre projets de ce type par ans.

Si vous êtes un business angels et que vous passez par ce blog, ou si vous souhaitez devenir business angels, contactez-nous chez Aelios Finance au 01 43 12 32 12 ou par mail : contatc[at]aeliosfinance.com Pour reprendre l’expression de Julien, VSBA are welcome (very small business angels) car le but est de syndiquer les tour de tables (syndiquer siginifie faire rentrer plusieurs investisseurs dans un tour de table).
Pour ceux qui n’ont jamais été business angels, je rappelle une règle de base : il faut investir sur au moins six dossiers pour répartir le risque. Autre chose à savoir : les entrepreneurs apprécient énormément les business angels car ils apportent expériences et réseaux.

Question à la communauté de l’innovation

29/09/2004 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds, Weblogs | Commentaires (31)

En regardant les stats de mon blog, des très bonnes stats d’après les pros du blog, alors que je parle plutôt de sujets confidentiels comme l’entreprenariat, l’innovation et le capital-risque (bon, je parle aussi un peu de tout et de rien), je pose la question suivante :
Pensez-vous qu’il nous faudrait en France une sorte de blogzine multi-auteurs dédié à la communauté des innovateurs qui inclut entrepreneurs, VCs, chercheurs, grands groupes du secteur, avocats, auditeurs etc. ? Une grande et belle communauté.
Moi, je suis pour, vraiment, d’ailleurs j’en parle depuis plusieurs mois à des gens qui pourraient le faire (ce n'est pas mon métier). Et vous, êtes-vous pour ? Répondez SVP (même par mail), c’est une vraie question et la réponse peut aider les entrepreneurs. Notre but, non ?

"Divorce à l'amiable chez Chausson Finance"

07/09/2004 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds | Commentaires (4)

Extrait d'un article de Capital Finance, Groupe les Echos du lundi 6 septembre 2004 :

" Petite révolution au sein de Chausson Finance. Les six principaux collaborateurs de Christophe Chausson, déjà indépendants dans les faits, quittent leur partenaire pour créer leur propre structure, Aelios Finance. Deux spécialistes des biotechnologies, Jean-Denis Cornillot et Alain Lostis, ainsi que, pour les NTIC, Eric Felix-Faure, Pascal Mercier, Thibaut de Monclin et Jacques-Henry Piot, se retrouvent associés dans la nouvelle partnership. « Il s'agit sans conteste de la forme la mieux adaptée à ce secteur », commente l'un d'entre eux, Pascal Mercier. Avec six mandats d'entreprises dans leur gibecière depuis la création de la société en juin, les associés d'Aelios pensent conclure de 15 à 20 opérations de haut de bilan par an, en levée de fonds mais aussi en fusions-acquisitions et même en LBO..."

Entrepreneurs, venez-nous voir, nous avons la baraka !

Création d'Aelios Finance : c’est aujourd’hui officiel !

06/09/2004 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds | Commentaires (17)

Voici le communique de presse :

Private Equity : création de la société Aelios Finance par six spécialistes de la levée de fonds et des fusions-acquisitions

Paris (France), le 6 septembre 2004

Les entrepreneurs peuvent retenir le nom d’Aelios Finance, une société dont la mission est de les assister dans des processus de levées de fonds, de fusions-acquisitions et de LBO. La société se concentre sur trois secteurs : Technologie-Médias-Télécoms, Santé-Biotechnologies et PME en croissance.

Aelios Finance a été créée par six associés cumulant cinquante années d’expérience dans ce type de mission. Sur les cinq dernières années, dans le cadre de leurs précédentes activités, ils ont réalisé plus de 70 opérations avec succès dont 15 au cours des douze derniers mois.

Pour l’un des entrepreneurs qui a récemment confié un mandat à la société « La force d’Aelios Finance est un mélange rare : un historique de succès remarquable, une compréhension fine des problématiques des petites et moyennes entreprises et un engagement sans faille aux côtés de l’entrepreneur ».

Parallèlement, Aelios Finance capitalise sur une connaissance forte du secteur des investisseurs en capital : investisseurs privés, capital risque, capital développement… Dans ce cadre, Aelios Finance entretient des relations soutenues avec la majeure partie des acteurs européens et américains actifs en France couvrant ainsi toutes les étapes de la vie financière de l’entreprise : création, développement, croissance externe, transmission, cession…

À noter que dès sa création, les principaux prescripteurs d’Aelios Finance sont déjà les fonds d’investissement qui ont confié à ses associés le montage de plusieurs opérations.

L’un des associés d’Aelios Finance précise « Le marché français du Capital Risque et du Capital Développement est remarquable par le nombre et la qualité des équipes de gestion. Ce facteur est une chance pour les entrepreneurs. Néanmoins parmi les centaines de professionnels du secteur, il est difficile de cibler efficacement les interlocuteurs à approcher tout en leur faisant passer le bon message. L’intermédiation devient clé ».

Le pourcentage d’opérations intermédiées par des professionnels de la levée de fonds et des fusions-acquisitions est en forte croissance. Cette tendance de fond tend à démontrer la maturité de l’univers du Private Equity français.

Forte de la qualité des mandats en cours, de sa connaissance du marché et de sa proximité avec l’univers des entrepreneurs, Aelios Finance à l’ambition de devenir l’acteur de référence du secteur.


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Contact :

Aelios Finance
1, boulevard Malesherbes
75008 Paris
Tel : 01 43 12 32 12
Fax : 01 43 12 32 22


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P.S. : le site web est en fin de construction, je fais une note dès qu'il est en ligne.
P.P.S. : ce communiqué est envoyé aujourd'hui par mail à tous nos amis venture capitalists, entrepreneurs etc.

Qu'est ce qu'une levée de fonds et un leveur de fonds ?

12/05/2004 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds | Commentaires (6)

J’explique dans ce qui suit mon métier, celui de leveur de fonds :

Qu'est ce qu'une levée de fonds ?

L’objectif d’une levée de fonds est d’obtenir les capitaux qui permettront de financer et d’accélérer la croissance de votre entreprise.

Selon la typologie de votre entreprise et son stade de maturité, les capitaux sont apportés par des fonds de capital-risque, des fonds de capital développement ou par des Business Angels dont le but est d’acquérir une position capitalistique minoritaire.

Une levée de fonds réussie s’appuie sur une méthodologie alliant analyse stratégique, marketing financier, compréhension des problématiques du monde de l'entreprise et connaissance fine du secteur des investisseurs.

Quels sont les bénéfices apportés par un leveur de fonds professionnel ?

Un leveur de fonds professionnel doit cumuler plusieurs années d’expérience d’opérations de levée de fonds dont la majorité ont eu lieu après l’explosion de la récente bulle financière. C’est mon cas ;-). Fort de ce type d’expérience, un leveur de fonds professionnel propose aux entrepreneurs des bénéfices patents.
Au-delà de l’augmentation démontrée des chances succès, un leveur de fonds délivre à ses clients des bénéfices clairs :

- Réduire les délais : la diminution du temps nécessaire à la réalisation de l’opération.

- Optimiser l'appel aux ressources de l'entreprise : la diminution de ressources que les hommes clés de votre entreprise devront consacrer à la levée de fonds.

- Identifier l'investisseur optimal : la sélection d’investisseurs qui seront les plus à même d’apporter de la valeur à l’entreprise.

- Améliorer les conditions de l'opération : l’optimisation des conditions financières et juridiques de l’entrée des investisseurs.

Le professionnalisme du leveur doit être reconnu par le marché. Un exemple, plus de la moitié des dossiers opérés par un leveur reconnu sont prescrits par des investisseurs institutionnels.

Quelles sont les grandes étapes d'une levée de fonds ?

L’intervention d’un leveur de fonds dans une opération de levée de fonds consiste en la gestion d’un processus de plusieurs étapes clés :

- Analyse de l'entreprise : l’analyse du métier de l’entreprise, de son positionnement, de son environnement et des éléments qui constituent sa valeur stratégique

- Préparation de la documentation : la production des documents de présentation (mémorandum d’investissement, éléments financiers, diapositives) et la mise en place d’une data room (éléments d’audit).

- Sélection des investisseurs cibles : la sélection des investisseurs à approcher et la définition de la stratégie de rendez-vous de présentation.

- Road Show : cette phase correspond à l’organisation et le suivi des présentations aux investisseurs ainsi que le traitement des objections.

- Structuration & négociation de l'opération : l’identification des investisseurs à sélectionner pour l’opération et les négociations des conditions du tour de table.

- Pre closing :phase de coordination de tous les auditeurs et conseils impliqués et finalisations des négociations.

- Closing : phase de finalisation de l’opération et versement effectif des fonds.

L’implication du leveur de fonds pour chacune de ces étapes doit être totale, on peut parler d’ Affectio Societatis.

***

Pour plus d'information sur l'actualité du sujet, vous pouvez aussi lire cette récente note et, si vous avez des questions concernant le sujet de la levée de fonds, j’y répondrai avec grand plaisir.

Enquête sur les Business Angels

05/04/2004 dans Business Angels, Entreprendre | Commentaires (3)

J’ai téléchargé les slides concernant une enquête sur les Business Angels en France réalisée par France Angels et m’apprêtais à en faire un résumé quand je me suis dit que Philippe Laferierre avait dû déjà le faire. C’était le cas.

Je ne présente plus Philippe. Pour lire son blog, voir la liste en bas à gauche.

Voici l’excellent résumé de Philippe :

"France Angels a réalisé sa nouvelle enquête sur les business angels en France du 12 novembre 2003 au 12 janvier 2004 (enquête réalisée auprès d’un échantillon de 116 personnes sur tout le territoire français).

Résultats principaux:
• Plus de 60% des personnes interrogées ont une expérience des moyennes et grandes entreprises (CA de + de 20 MEuros)
• La grande majorité d’entre-eux (78%) a un profil de dirigeant d’entreprise
• Les investisseurs sont principalement des personnes actives (80%)
• Près de la moitié des investisseurs ont entre 40 et 54 ans (48%). Les moins de 40 ans ne représentent que 14% des personnes interrogées
• En grande majorité (87%), les investisseurs déclarent des revenus annuels situés au-delà de 75 KEuros
• La prise de participations dans des sociétés non cotées n’entre que faiblement dans la composition du patrimoine (12,84%).
• 75% des répondants déclare un patrimoine supérieur à 1 MEuros (_ des personnes interrogées n’a pas souhaité répondre à cette question !)
• Moyenne de 6,27 investissements par business angel
• Le montant total des investissements est très variable – entre 10K et 300KEuros (moyenne 70KEuros).
• 1/3 des montants investis annuellement se situe dans la tranche 15/45 K€. En majorité (55,5%), ils ne dépassent pas 45 K€.
• Toutes les personnes interrogées ont réalisé au moins un investissement dans les 36 derniers mois. Près de la moitié (46%) des investissements date de 3 ans ou moins. 60% des « petits investisseurs » (1 à 3 investissements) ont constitué leur portefeuille au cours des 3 dernières années A l'inverse, les « gros investisseurs » (plus de 10) n'ont réalisé que 1/3 de leurs investissements sur les 3 dernières années.
• 80% prévoit de réaliser un investissement courant 2004.
• Les principales motivations sont la recherche de plus-values pour 34,5% et la participation à une aventure pour 27%. Viennent ensuite des motivations plus « sentimentales » qui sont l’aide d’un proche pour 12,7% ou le développement économique local pour 10,5%.
• Le poids du réseau relationnel personnel (famille, amis, …) ne cesse d’augmenter pour atteindre 82% vs 65% en 2001. Il est la principale source pour la recherche de projets d’investissements. A l’inverse, l’apport des consultants spécialisés a fortement diminué : 7% vs 24,6% en 2001.
• En obtenant un poids très élevé (3,6 / 4) La confiance est le critère N°1 pour la sélection d’un dossier d’investissement.
• Les investissements se font d’abord avec d’autres business angels (75%), des sociétés de Capital-Risque (51%) et enfin des proches (44%).
• Plus des 3/4 des business angels signent un pacte d’actionnaire. Seuls 12% ne signent jamais de pacte d’actionnaire contre 21,5% en 2001.
• En grande majorité (81%), les investisseurs considèrent leurs expériences comme réussies. En 2001, personne n’avait déclaré n’avoir jamais réussi contre 19% aujourd’hui.
• La découverte de bons projets d’investissement est de loin la principale difficulté rencontrée par les business angels."

La principale difficulté des business angels est de trouver de bons projets, et la difficulté des bons projets est de savoir comment approcher les business angels. Problème que l’on doit pouvoir résoudre, non ?

Levée de fonds de 2 millions d’Euros pour Boonty

23/03/2004 dans Business Angels, Capital Risque, Entreprendre, Levée de fonds | Commentaires (4)

C'est officiel ! Voici le communiqué de presse :

COMMUNIQUE DE PRESSE. Pour diffusion à partir du 22 Mars 2004

Premier tour de table institutionnel de 2 millions d’Euros pour Boonty, le leader européen du téléchargement de jeux sur Internet

Paris (France), le 22 Mars 2004

La société Boonty (www.boonty.com) vient de clôturer un premier tour de table institutionnel de 2 millions d’Euros auprès d’investisseurs privés et du fonds OTC Asset Management.

Créée en 2001, Boonty a développé une plate-forme technologique de téléchargement de jeux vidéo payants, comprenant des fonctionnalités de gestion et un contenu de jeux uniques sur le marché, destinée aux grands portails Internet.

Pour Jean-Marc Palhon, Directeur Général d’OTC Asset Management et investisseur chef de file de l’opération avec 1,5 millions d’euros investis, « J’ai été sensible aux volumes de revenus générés par Boonty et par leur constante progression. La rapidité et la qualité d’exécution pour la mise en ligne de la plate-forme Boonty chez les plus grands portails européens ont achevé de me convaincre. Il ne m’a pas fallu plus de quelques semaines pour me persuader de réaliser l’investissement. »

En effet, la plate-forme, livrable clé en main et en marque blanche aux grands portails Internet, a déjà séduit plusieurs dizaines de partenaires de premier plan dont Wanadoo, T-Online, Yahoo! Europe, Club-Internet, Tiscali Europe, Telecom Italia, Noos, Virgin, Eresmas, … Un tel succès s’explique facilement : pour la majorité des portails partenaires de Boonty, l’offre de jeux en téléchargement est immédiatement devenu la plus importante source de revenus de services payants.

" Cette levée de capitaux nous permettra de consolider notre expansion internationale", précise Mathieu Nouzareth, le Président et co-fondateur de Boonty. Son frère Romain Nouzareth, l’autre fondateur et le Directeur Général de la société ajoute, " nous sommes présents aujourd’hui sur les plus gros pays de la zone Euro, nous allons maintenant pouvoir servir les autres marchés qui nous sollicitent".

Parallèlement, la société qui possède déjà près de deux cents jeux à son catalogue provenant d’éditeurs comme Atari (Infogrames), Ubisoft, Acclaim, Wild Tangent…, va pouvoir développer de nouveaux partenariats pour proposer à court terme plus de cinq cents titres.

Pour Pascal Mercier, qui a opéré la levée de fonds en association avec Chausson Finance, « La qualité d’exécution de l’équipe, la qualité de l’offre et la validité du modèle économique de la société étaient pour moi établies. Il restait alors à convaincre des investisseurs de donner à Boonty d’avantage de moyens pour son développement. C’est aujourd’hui chose faite». Il ajoute. « Cette levée de fonds qui s’est réalisée dans des conditions exceptionnelles montre un retour en grâce des modèles Internet et du E-commerce au sein de la communauté des investisseurs ».

Boonty bénéficie dès à présent d’une position de leader sur le marché du téléchargement de jeux vidéo payants, marché qui dépassera le milliard d’euros d’ici quatre ans selon des études publiées récemment par les cabinets IDC et Jupiter.

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