Dans le cas où vous auriez des questions pour lui, je petit-déjeune avec le Ministre Délégué à la Recherche demain
08/02/2005 dans Business Angels, Capital Risque | Commentaires (20)
Le thème du petit-déjeuner : « RECHERCHE ET INNOVATION : COMMENT DYNAMISER ET DIVERSIFIER LES SOURCES DE FINANCEMENT ». Nous serons une petite dizaine de participants au petit-déj donc j’aurai la chance d’avoir un peu de temps de parole. Parmi les 50 sujets sur lesquels je souhaiterais pouvoir échanger avec le Ministre François d'Aubert, je crois que je vais me concentrer essentiellement les business angels (nous manquons cruellement de business angels en France). Si vous pensez cependant que d’autres sujets sont importants, me le faire savoir : si j'ai du temps, je pourrai peut-être les aborder aussi.
Un sujet à vérifier ! Les spin offs ne sont pas très développés en France, ceux que je connais sont surtout des spin offs "maison" (les projets issus de l'entreprise même), mais je peux me tromper.
Rédigé par : Giao | mardi 08 février 2005 à 15:06
Super choix !!! Il faut absolument développer cette "vocation" et faire en sorte que les particuliers osent investir dans les petites entreprises.
D'une part pour aider celles-ci à se lancer, et d'autre part pour leur faire prendre conscience que le capitalisme est autre chose qu'une simple histoire d'argent. C'est aussi question de passion et d'engagement.
Bravo encore pour ce choix et pourvu que vous puissiez parler au moins 3 h demain matin :-))
Rédigé par : Bertrand | mardi 08 février 2005 à 15:08
3 H ? Non, le petit-dej dure 1H15.
Rédigé par : Pascal | mardi 08 février 2005 à 15:40
Comment pousser les grandes entreprises à acheter des nouvelles technologies aux start-up ? (cf JP Corniou DSI de Renault qui qualifie les start-ups d'artisanat devant le public de Capital-IT !)
Que fait l'Etat (en particulier la Défense) pour cela ?
Rédigé par : Jacques Froissant | mardi 08 février 2005 à 16:17
Cher Ministre,
pourriez-vous faire en sorte de favoriser l'accès des jeunes entreprises au capital de proximité ? En effet de plus de français sont désireux d'exprimer leur solidarité avec des entreprises qui vont créer de l'emploi et de la valeur dans leur environnement proche. Pour cela Monsieur le Ministre il faudrait que la fiscalité soit incitatif.
Rédigé par : Stéphane Bayle | mardi 08 février 2005 à 16:58
Demande lui quel projet il a pour les incubateurs, c'est un sujet qui met toujours de l'ambiance !
Rédigé par : Laurent Bazet | mardi 08 février 2005 à 18:49
En accord avec jacques, je parlerais bien d'un "Small Business Act"...
Rédigé par : Pascal | mardi 08 février 2005 à 19:36
Je milite aussi pour la suggestion de Jacques.
Comment motiver les (grandes) entreprises privées à donner une chance à de jeunes pousses pour être leur premier client ? ... et bien sur comment obliger les entreprises publiques à le faire !
IL n'y a pas meilleure rampe de lancement pour sortir de terre rapidement et efficacement une jeune pousse (ciblant le B2B) : parachever le produit en solution, mettre sur les rails une dynamique commerciale, ouvrir l'accès à l'international, ect... et intéresser les investisseurs qui n'aiment pas le risque :-(
Le retour sur investissement de ce genre d'aide à l'innovation/amorçage serait certainement imbattable Just Business by Business.
Rédigé par : David de TalentPower | mardi 08 février 2005 à 21:06
David : relire cette note. Nous sommes en phase.
Rédigé par : Pascal | mardi 08 février 2005 à 21:22
le probleme de l'évasion des technologies par le rachat des boites francaises par les boites etrangeres (fautes de financements ou de moyens ici), effectivement encourager l'investissement dans les start up par des mesures fiscales, le probleme des brevets logiciels (pour ou contre ?), le probleme de l'acces aux aides publiques (parcours du combattant, administations pas toujours au courant, les "réseaux" qui obtiennet plus que les gens qui font valoir leur travail ...), le probleme des lurdeurs administratives (et accessoirement fiscales) ....
Bref, j'arrête là, on en finit plus sinon
Rédigé par : Ebb | mardi 08 février 2005 à 21:57
Bonjour Pascal,
D'abord, je pense qu'il faudrait faire un rappel de l'immense chemin qui a été fait dans le monde de la création d'entreprise.
A partir du moment où la France veut conserver son système de retraite par répartition, le Capital Venture est ridicule en volume, et de facto insuffisant.
Le législateur a fait du bon job, dans le cadre de sa marge de manoeuvre politique. Les plafonds Madelin étaient de 32 KF il y a 10 ans, ils sont passés à 40 000 euros par foyer fiscal. C'est un grand chemin.
La JEI est aussi une belle innovation.
La vraie innovation à suggérer au ministre, c'est la libération de l'appel public à l'épargne. Un bon projet, par exemple qui a obtenu les sacrements de type Label Anvar + Best IT etc..., doit pouvoir faire de la pub pour vendre ses actions comme il vend ses produits, sans passer par la lourdeur d'un visa AMF et d'une police financière. Dans mes magasins, j'avais été fasciné par le modèle Suisse des supermarchés Migros, qui sont possédés par 1,4 millions de leurs clients, et qui vendent leurs actions à la caisse, comme des produits.
Il faut donc obtenir une loi : une action en augmentation de capital réservée est un "produit" banal, il faut laisser la jeune entreprise la vendre, et non pas diaboliser cette vente avec l'idée que le gendarme AMF a son mot à dire. Le gendarme AMF "tue" le marché des "Small Business Angels", qui rèveraient de mettre 2 000 euros dans un projet, pour l'appropriation affective et l'avantage fiscal associé.
Allez Pascal, vends nous ça !!!!
T'es le meilleur vendeur d'idées aux politiques
Rédigé par : Alain Mathecowitsch | mardi 08 février 2005 à 22:04
Alain > Je vais vendre demain, je vais vendre ! Et vive les entrepreneurs !
PS : je lirai les commentaires jusqu'à demain huit heures, puis j'y vais.
Rédigé par : Pascal | mardi 08 février 2005 à 22:38
Je vois bien (entre autres !) un système de parrainage (caution morale) :
Public : Les grandes administrations / entreprises publiques s’engagent à « parrainer » et à suivre chaque année des start-up de leur secteur ou d’un secteur complémentaire (la poste le fait très bien, et est passée au capital risque avec XAnge, pourquoi pas les autres. Le ministère de la communication qui suit une start-up dans les blogs, ce n’est pas délirant et cela pourrait apporter beaucoup aux deux entités.
Le gros avantage en terme de digestion d’un ministre à un petit déjeuner, c’est que c’est ABSOLUMENT GRATUIT pour l’état. ;o))
Privé : Les grandes entreprises « parrainent » une ou plusieurs start-up complémentaires à leur secteur, ce qui offre une « caution » indispensable pour acquérir les premières références. Un petite phrase comme « on développe une technologie sur IP, notre parrain c’est France Telecom », ce sont 10 mots qui font de l’effet et permettent de gagner du business.
Bien entendu, c’est 0$ pour les jeunes entreprises, mais quand on a une bonne caution, cela peut faire la différence et augmenter la visibilité de l’entreprise et de son innovation.
Après tout, ce sont souvent les premières belles références qui font tout. La plupart des jeunes entreprises souffrent d’un déficit de visibilité, mais pas forcément d’image. Une fois que l’on est visible, on est perçu comme « consultable ». Après, on peut se battre à armes égales.
Et puis, allez, une bonne incitation fiscale pour que chaque nouvelle entreprise en France puisse se payer une vraie marque forte dès le démarrage au lieu de manquer cruellement de pertinence. (Çà c’était vraiment perso) ;o))
Rédigé par : thibaut | mercredi 09 février 2005 à 00:41
Pour moi une des priorités, c'est de compléter les systèmes d'aide à la recherche par un système d'aide à la commercialisation. La meilleur garantie de continuation de la R&D c'est que le produit issu de la R&D soit vendu.. Hors le système d'aide actuel (ANVAR) finance uniquement la R&D, alors que nous somme vraiment faible en France dans le domaine.
D'autre part, la notion d'innovation n'est pas assez large. L'ANVAR à tendance à considerer l'innovation comme étant les produits du genre "brevetable". Hors une part enorme du business technoogique et Internet est surtout de l'usage avec le bon mix technologie/usage au bon moment.
La dernière chose c'est un challenge. Financer l'innovation et aider les entreprises c'est bien.. Mais si le seul resultat est qu'elle se feront bouffer par les entreprises américaines, cela ne participe pas trop à la création d'une industrie forte. Le challenge est de savoir comment créer cette industrie solide..
Personnelement je pense que le logiciel libre est une façon de résoudre le problème. D'ailleurs le consortium ObjectWeb et les investissements des services publics dans ce domaine montre bien que cela est vu comme stratégique (du moins je l'espère et non pas uniquement vu comme un moyen de reduire la facture). Il serait plutôt judicieux de donner un coup de pouce à ce domaine.. Pourquoi pas un fond logiciel libre ?
Rédigé par : Ludovic Dubost | mercredi 09 février 2005 à 03:07
Thibaut > je retiens l'idée du parrainage.
Ludo > je retiens"aide à la commercialisation".
Il est 7H, du monde en ligne ?
Rédigé par : Pascal | mercredi 09 février 2005 à 07:16
Ludovic > Tout a fait d'accord avec toi sur le problème de la vision de l'innovation de l'ANVAR
Pascal> Alors ce p'tit dèj ?
Rédigé par : Valéry Bernard | mercredi 09 février 2005 à 10:49
J'arrive après la bagarre (y z 'étaient bons les croissants ?) et je n'ai pas le temps de réagir à certains propos plus hauts qui me gènent un peu, mais j'apporte ma modeste contribution :
Il me parait urgent de clarifier les droits sociaux du créateur ou du patron d'une jeune entreprise : en priorité, un patron de start up qui se plante devrait avoir droit à des ASSEDIC pour amortir la gamelle.
Il s'agit :
1/ de favoriser la création : faut être sacrément confiant aujourd'hui pour abandonner son job à 150k chez CISCO ou HP quand a femmes + enfants + crédit immobilier sur le dos... De fait, le plus souvent on part sur ses indeminités de licenciement.. donc dans un timing pas forcément idéal...
2/de favoriser l'essor des jeunes sociétés : trop de bonnes idées ne peuvent pas croitre ni lever des fonds faute d'un management assez solide. Mais convaincre mon cadre de CISCO ou HP de devenir PDG = mandataire social + pas de couverture sociale + salaire inférieur ... Y a un problème là... (et puis le meilleur, ce n'est pas forcément qui est en préavis de licenciement ou celui qui végète dans un placard...)
Rédigé par : Frederic | mercredi 09 février 2005 à 11:27
Test
Rédigé par : Pascal | mercredi 09 février 2005 à 13:12
Bonne chance pour ton petit dej de demain matin. D'Aubert étant passionné par son activité, je suis sur que tu passeras un bon moment.
Concernant les BA voici une info qui peut sans doute en interesser quelques uns...
France Angels et l'Eban (European Business Angel Network) organisent le 5ème Congrès Annuel Eban sur le thème : "Les Business Angels : des accélérateurs de l'innovation en Europe" Les 03 et 04 mars 2005 au Sénat, 15 rue de Vaugirard, 75006 Paris Informations et inscriptions : www.franceangels.org ; Tél : 0144827777
Pour ma part je vais y aller.
Alexis
Rédigé par : Alexis | mercredi 09 février 2005 à 17:54
le probleme de l'évasion des technologies par le rachat des boites francaises par les boites etrangeres (fautes de financements ou de moyens ici), effectivement encourager l'investissement dans les start up par des mesures fiscales, le probleme des brevets logiciels (pour ou contre ?), le probleme de l'acces aux aides publiques (parcours du combattant, administations pas toujours au courant, les "réseaux" qui obtiennet plus que les gens qui font valoir leur travail ...), le probleme des lurdeurs administratives (et accessoirement fiscales) ....
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Rédigé par : montauli | samedi 07 mai 2005 à 18:01