2005 : Un millésime exceptionnel pour le capital-risque français ?
01/01/2005 dans Capital Risque | Commentaires (11)
Je lance le pari suivant : 2005 sera la plus belle année du capital-risque français depuis que cette industrie existe dans notre pays. Indicateur : le nombre de sorties soit les cessions industrielles, fusions et introductions en bourse (et non pas le nombre de levées de fonds qui est un indicateur intéressant, mais qui ne veut finalement pas dire grand chose du point de vue santé du secteur).
Rendez-vous à la fin de l’année. Encore une fois, all the best pour 2005.
très bonne année à toi pascal :)
Je partage ton analyse sur le cru 2005. Ce sera une année exceptionnelle pour les nouvelles techno.
Pour ceux qui ont connu le temps des start'up, les années folles des NT, les mêmes ingrédients sont là mais en beaucoup plus forts :
- les clients sont là en masse
- les technologies sont matures
- les business modèles sont éprouvés
Je me pose simplement la question de savoir si on a toujours besoin d'autant capital (et de VC ?) qu'il y a 10 ans ?
Il y 10 ans il fallait investir dans la techno, les sites web, les infrastructures et la promotion dans les médias télé pour faire connaitre sa marque, etc ...
A t'on besoin aujourd'hui d'autant ? Je ne pense pas !
- La techno ne coûte plus grand chose : elle souvant dispo, il sufit d'assembler. Une petite équide 3/4 personnes peut faire des miracles aujorud'hui.
- La promotion se fait de manière virale (voir les succès de skype et de firefox).
Ce qui est important aujourd'hui, c'est le marketing, les hommes. Cela ne coute pas si cher surtout si ils sont intéressé au capital.
De plus la vitesse plus que jamais est importante. J'ai l'impression que les 6 mois pour constituer un tour de table peuvent être fatales dans certains projets.
Nous avons besoin de VC "light" :
- moins d'argent
- plus rapide
- plus de risques (mais plus de rémunérations)
Les business des années "V2" seront "funcky" ;)
Rédigé par : ~laurent | samedi 01 janvier 2005 à 19:49
Merci Laurent > Je suis en phase, mais avec quelques reserves, par exemple :
- Skype a levé des dizaines de millions d'euros pour avoir leur belle position (auprès de Draper Fischer, un fonds américain qui avait financé Hotmail avant).
- Skype sans de futurs services est mort (repondeur, transfer d'appel etc...) et il va falloir plein d'euros pour les faire...
- Aussi, rien n'a changé en fait : une équipe tres legere au début doit monter la voie et le succes du business (mais après, il faut financer pas mal de choses).
Je suis 100% ok quand tu dis :
- les clients sont là en masse
- les technologies sont matures
- les business modèles sont éprouvés
Bonne année.
Rédigé par : Pascal | samedi 01 janvier 2005 à 20:54
champagne donc ... et envoyez la musique :))
Rédigé par : ~laurent | samedi 01 janvier 2005 à 21:09
Tous mes voeux pour 2005 et que cette année 2005 soit exceptionnelle pour le capital risque et l'entrepreneuriat français !
Laurent> je suis assez d'accord avec toi sur
le besoin d'une nouautre forme de VC
"light" :
- moins d'argent
- plus rapide
- plus de risques (mais plus de rémunérations)"
toutefois sans empiéter sur le domaine des business angels...
mais c'est peu être impossible à la vue des contraintes inhérentes au métier de VC ?
(durée des fonds, ROI demandé...).
Encore très bonne année 2005 !
Rédigé par : Olivier | dimanche 02 janvier 2005 à 17:01
Pas totalement dac sur le "moins d'argent" : faire un leader nécessite le plus souvent beaucoup d'investissement.
Plus rapide : oui, mais il faut le temps d'instruire parfaitement un dossier. Un deal ne peut raisonnablement pas prendre moins de trois mois (term-sheet en deux mois min).
Plus de risque ? Venture Capital ne veut pas dire Capital-Risque mais "Capital-Entreprise"...
Bonne année !
Rédigé par : Pascal | dimanche 02 janvier 2005 à 21:43
J'espere aussi que 2005 sera une belle année de sorties (le retour en forme des acheteurs US fera certainement plus à ce sujet que les sorties en Bourse...)
Olivier> "toutefois sans empiéter sur le domaine des business angels"
> OK, mais moins d'argent, plus rapide, et plus de risques, ce n'est pas en partie la définition des business angels ?...
A défaut d'avoir des fonds d'amorçage, il serait temps de promouvoir définitivement le rôle de ces anges (merci au coup de pouce fiscal) qui ont vraiment beaucoup à apporter au marché.
Pascal> faire un leader nécessite le plus souvent beaucoup d'investissement.
Pour des investissements plus importants et un suivi plus actif des deals, la concentration du nombre de fonds ne peut-elle pas être une solution? (toujours trouver le positif dans chaque situation)
Pour retrouver beaucoup d'investissement ne va-t-on pas avoir besoin aussi (et surtout) de quelques vraies et grandes success stories européennes?
D'où un retour à la question des sorties...
Définitivement, j'espere que tu vas gagner ton pari ;)
Alexis
Rédigé par : Alexis | lundi 03 janvier 2005 à 19:47
Deux choses : oui, il faut une fiscalité atractive pour les business angels. Oui,oui, oui !
Mon pari : c'est un pari, alors je compte le gagner ;-).
Rédigé par : Pascal | lundi 03 janvier 2005 à 22:14
Bon si 2005 est une année faste en sorties fructueuses pour les VC, je vais tâcher de trouver une idée pour lever des fonds en 2006 ;-)
En attendant, mon projet actuel devrait largement m'occuper et ne devrait pas avoir besoin de lever des fonds (enfin dans un premier temps en tout cas, héhé)
http://lightman.typepad.com/sebastienpissavy/2004/12/nouveau_busines.html
Rédigé par : Lightman | mardi 04 janvier 2005 à 07:34
quel est l'enjeu du pari d'ailleurs?? lol
Rédigé par : Alexis | mardi 04 janvier 2005 à 16:21
Lightman : on se voit quand tu veux !
Alexis : rien ! mais, bon...
Rédigé par : Pascal | mardi 04 janvier 2005 à 22:04
Lightman : tres sympa le soft de BP !
Pascal : qui dit sorties veut sans doute dire aussi encore plus de boulot pour Aelios...
Un pas de plus pour franchir définitivement le pas déjà annoncé lors du CEFI ;) (photo d'estrade)
Rédigé par : Alexis | mercredi 05 janvier 2005 à 08:07